La chalarose

En 2011, le champignon Chalara fraxinea a très largement colonisé le Nord et l'Est du territoire. Désormais, sa présence s'étend de la Haute-Normandie jusqu'à Rhône-Alpes (Ain). Les deux foyers de 2010 au Nord et l'Est se sont rejoints par la Champagne-Ardenne et la Picardie. La Côte d'Or et la Saône et Loire sont désormais largement touchées.

Le champignon a été identifier pour la première fois en Auvergne.

Pour l'instant sas présence est encore discrète sur des rejets de taillis sous futaie ou sur jeunes semis naturels.

En 2011, 29 départements sont touchés. Les premiers constats de la maladie consernent généralement les jeunes sujets (semis, régénération) puis, lorsque la maladie s'installe, les symptômes apparaissent visibles dans les houppiers des arbres adultes, les symptômes de nécroses au collet se confirment dans les régions anciennement atteintes.

Sur le réseau de placettes sur arbres adultes, installée en 2010 par le DSF dans les zones contaminées, les observation montrent que ces nécrosesne sont pas forcement en lien avec un déficit foliaire dans le houppier.

Sur ce même réseau, les résultats témoignent, qu'après deux ans de suivi, aucune mortalité n'est constatée et que les houppiers, qui se dégradent progressivement, traduisent une évolution lente dela maladie.

Certains arbres ne semblent pas se dégrader, rappelant qu'une résistance pourrait être présente dans les populations de frênes, même si celle-ce serait a priori extrêment faible.

Actuellement, les préconisations en France, finalement similaires à celles des autres pays européens contaminés, reste l'arrêt de tout investissement et la coupe des arbres fortement atteints (50% de mortalité du houppier), sans exploiter, lorsque cela est possible, les arbres peu ou pas atteints afin de pouvoir conserver l'éventuelle résistance naturelle.

Source : DRAAF Bourgogne